A Noël 1983 je trouve dans mes souliers au pied du sapin une petite boîte de 12 demi-godets d’aquarelle. Ce fut le point de départ d’une passion et d’un long et patient travail d’apprentissage en autodidacte, avec l’aide de manuels et de conseils au hasard de rencontres avec des peintres.
L’un d’eux m’a fortement influencé, Claude Nicaud, un aquarelliste quercynois dont j’admire toujours le travail caractérisé par la grande maîtrise de la composition et de la couleur.
Je peins essentiellement des paysages, réels ou issus de mon imagination.
La nature m’inspire énormément, je cherche à retranscrire la lumière et les couleurs qui en découlent.
Le monde est en couleurs, avec des harmonies ou des contrastes incroyables. Couleurs, harmonie, émotions: c’est là ce qui définit ma quête à chaque peinture.
Je ne cherche pas à reproduire fidèlement un paysage, mais plutôt à faire passer mon ressenti, mes émotions,
je peux par exemple peindre un ciel jaune ou sépia selon mon humeur du moment.
Je recherche la légèreté, la luminosité, la transparence, mais aussi de l’énergie selon le sujet traité, tout cela est possible avec l’aquarelle.
J’aime aussi la part plus ou moins grande de hasard qu’apporte ce médium dans la réaction de l’eau, des pigments et du papier.
J’aime expérimenter, des papiers, de nouvelles couleurs, des façons de poser les pigments, les possibilités de l’aquarelle sont quasi infinies.