Exposition en cours
Exposition CARQUILLAT / ESTEBENET / CAPELLE du 13/03 au 02/04

Damien Carquillat
Peintures à l’huile figuratives
Entre deux espaces, entre songe et réalité, à la frontière du réalisme et de l’abstraction, du mouvement et de l’inertie, dans une atmosphère d’irréalité. Ces peintures à l’huile figuratives représentent des corps, des personnages, seuls, face à eux-mêmes, dans un repli intérieur.
Entre songe et réalité
Un mélange d’images qui nous apparaissent pendant le sommeil, le presque réveil. Cet instant où notre esprit, focalisé sur ses pensées, laisse notre corps un temps de côté. La manière dont les corps sont représentés, leurs fragmentations, dématérialisations, exprime cette mise de côté.
Ici, la solitude n’est pas subie. C’est un repli, une réflexion, un moment d’ennui. L’ennui peut-être un départ à l’imagination. Sa représentation vient en contrepoint du monde actuel dans lequel nous perdons cette capacité d’ennui, la sollicitude étant omniprésente.
Entre deux espaces
Il y a ce que nous voyons sur les toiles, ici, elles ne retracent pas un récit linéaire, chacun peut s’y raconter l’histoire de ces personnages. Ainsi, la place est laissée à l’interprétation.
Deux espaces, celui de l’image figée sur la toile appelant celui situé hors-champ – le lieu de notre interprétation – l’objet du songe.Entre réalisme et abstraction
La limite entre ces deux aspects est recherchée : le travail artistique consiste en des touches picturales, tantôt intuitives, tantôt attentives à la représentation du réel. Ces touches se superposent par couches de couleurs plus ou moins transparentes laissant entrevoir les précédentes.
Parcours
Damien Carquillat, artiste autodidacte né à Toulouse en 1979.
A partir de 2012, il pratique le croquis sur le vif et le dessin (encre et aquarelle) dans les rues de Toulouse en s’inscrivant dans le mouvement «Urban Sketchers».
Rapidement, il se tourne vers la peinture à l’huile en réalisant des intérieurs, paysages de nature et urbains.
Depuis 2017, son travail s’axe essentiellement sur la représentation figurative du corps.Ses personnages évoluent dans différents espaces, à la frontières du réalisme et de l’abstraction.
Il développe depuis la technique de superposition de couches d’huile plus ou moins transparentes, laissant apparaître les couches inférieures. La plupart des peintures sont réalisées sur panneaux de bois apprêtés de façon lisse afin de restituer un éclat dans les couleurs.
Son goût pour le travail du bois l’amène à réaliser les encadrements de ses œuvres.
Instagram: @damien_carquillat_painter
e-mail: damiencarquillat@yahoo.fr
Nathalie CAPELLE
Lorsque je prends dans mes mains une écorce, je capte le message qu’elle me délivre, parfois c’est une évidence, parfois cela nécessite de la tourner, de la reposer, d’y revenir plus tard.
Quand l’image apparaît, je me pose en tant que coloriste et je laisse venir le pinceau épouser les creux, les bosses. Une écorce de platane recèle un monde à elle seule. La parcourir de mes couleurs est un vrai moment de grâce. Poétique devient l’acte de peindre. Tout y est possible : bestiaire animalier ; de la terre, de la mer ou des airs ; représentations mythologiques ; personnages, réels ou fantasmagoriques ; et plus… jusqu’aux cartoons !
J’aime souligner les excroissances, suivre l’ourlet d’une crête. Ma peinture se veut précise, délicate, juste. Si de la mousse a élu domicile sur une écorce, je la laisse et avec bonheur elle ira rajouter du charme, du relief à la statuette.
Je ne modifie pas l’écorce cueillie, je fais avec ce qu’elle m’offre. La perfection m’importe peu. Ainsi, l’étranger qui regarde verra différemment que moi. C’est d’ailleurs, la magie de l’œuvre, chacun va y projeter ce qu’il est : sa sensibilité, son histoire, sa culture, son imaginaire, sa part d’enfance, son inconscient. Le regard sera pluriel.
Je laisse l’arrière de mes sculptures brutes, il n’en est pas moins beau. Il est une ombre, une silhouette qui donne à la figurine, un recto-verso humanisant. La statuette vie quel que soit le sens. L’effet suspendu de l’écorce sur son axe, offre une singularité qui m’émeut.
Je ne sais pas comment définir ce que je crée. Je ne suis pas une artiste, je n’ai aucune formation dans ce sens. Est-ce de l’art brut ou naïf ? En fait peu importe, ce qui est sûr c’est que la création est une aventure sublime. C’est un espace-temps particulier où mon imaginaire chemine, où mon pinceau s’anime, où mon cœur s’apaise. Où cela va-t-il me mener alors que j’entame la dernière partie de ma vie ?
Mon expérience d’infirmière et de thérapeute psychocorporel vient de manière subtile éclairer cette pratique. Les méandres du corps, la profondeur de l’inconscient, je connais, peut-être cette expertise transparait-elle dans mes œuvres ?
L’aventure me tente, j’ai maintes fois dans le passé osé braver la nouveauté, une fois encore, en avant toute !
Jean-Philippe ESTEBENET
Mon approche de la peinture s’effectue plus avec un ressenti de musicien que comme un véritable plasticien.
En empruntant les passerelles existantes entre ces disciplines, ma sensibilité s’exprime sous la forme de ce qui va plutôt ressembler à une partition de couleurs. Finalement, lorsque je jouais de la musique, je peignais déjà, sans le savoir.Ayant effectué des recherches, lors de mes études universitaires, sur le rôle du hasard dans la composition artistique, cette notion s’est intégrée tout naturellement à ma démarche de travail, et en est devenue un instrument de création privilégié.
Je vais ainsi projeter sur la toile ce qui va devenir une première ébauche, irraisonnée, chaotique, qui sera par la suite réorganisée, afin de créer un univers pictural où subjectivité et éléments aléatoires vont cohabiter pour constituer le langage qui l’animera.Partir toujours à la recherche de l’inconnu pour se rapprocher un peu plus de soi-même…
Exposition du 20/02 au 12/03 : Charron, Cadene, Thomas

Chantal CHARRON
Styliste haute couture puis décoratrice pour hôtels, boutiques, particuliers et depuis 2014 artisan d’art, je réalise des panneaux muraux avec des feuilles naturelles de lotus peintes à partir de pigments naturels et des peintures acryliques.
J’utilise le lotus pour sa symbolique d’élévation spirituelle.
J’ai fait de nombreuses expositions dont Biarritz, Paris à la grande halle de la Villette et au carrousel du Louvre, Zurich, Genève, Toulouse…
Florence CADENE
J’ai toujours été passionnée par la créativité et l’esthétique.
Après avoir terminé mes études de dessinateur métreur en bâtiments, j’ai consacré 16 ans de ma vie à exercer dans ce domaine, où j’ai développé un sens aigu du détail et une compréhension des espaces et des aménagements.
Depuis 20 ans je travaille comme conseillère de vente où j’ai le plaisir d’accompagner mes clients dans le choix de leur décoration intérieure (en particulier sur la salle de bains).
Cependant malgré une carrière enrichissante, une passion persistante pour l’art m’a toujours habitée. Depuis trois ans, dans mon temps libre, j’ai décidé de me lancer dans la peinture en autodidacte. Je puise mon inspiration dans la nature, peignant des arbres et des paysages issus de mes grandes promenades.
La peinture n’est pas seulement un passe-temps pour moi, c’est une véritable passion. A travers mes tableaux, je souhaite transmettre la sérénité et la beauté que j’observe dans la nature.
Je peins essentiellement à l’huile et à l’acrylique et c’est avec le couteau que je trouve une véritable liberté d’expression.
Chantal THOMAS
Le plaisir et l’enchantement de la création florale japonaise appelée Ikebana sont devenus le fil conducteur du parcours de céramiste, sculptrice dans lequel je me suis totalement engagés dans les années 2015.
L’originalité de ces compositions florales est mise en valeur par le choix de leurs contenants favorisant des créations uniques et inédites.
Après avoir obtenu le statut de céramiste, sculptrice auprès de Madame Myriam Lamarcq (agrée formatrice de l’Institut des Métiers de l’art et de l’artisanat de la région Midi-Pyrénées), j’ai complété mon savoir-faire auprès de plusieurs céramistes : Coralie Seigneur, Sylvie Delphaut, Patrice Couget.
Mais l’influence actuelle de mes créations est profondément marquée par la formation avec Rizü Takahashi, Maître de thé et céramiste japonais amenant la philosophie Zen dans son art de créer, valeurs essentielles pour moi dans mes créations.
La technique que j’utilise fait appel uniquement au travail à la main, modelage dans la masse, travail à la plaque, pas de tour.
Le grès que j’ai choisi me permet un large choix de décors : aux engobes colorées, aux émaux ou couvertes dont la cuisson au four électrique à haute température laisse toujours une part de surprise des effets à sa sortie.
Exposition du 30/01 au 19/02 : Savignac, Gaudin, Bonte Navarrot

Catherine BONTE NAVARROT
Catherine Bonte Navarrot pratique la céramique depuis plus de 20 ans. Elle fit ses premiers pas dans la dynamique association L’Union Par La Terre et s’est professionnalisée en 2018. Spécialiste du grès en cuisson haute température, elle maîtrise toutes les techniques de façonnage de l’argile, qu’il s’agisse de modelage, tournage, travail à la plaque, colombins. Ses œuvres exposées dans des galeries, des lieux patrimoniaux et culturels offrent un regard sur son travail empreint de son attrait pour la nature.
Les œuvres Magma sont une représentation de la transformation de la matière minérale. La base sculpturale semblable à des strates rocheuses volcaniques est réalisée selon la technique du maître céramiste japonais Shozo Mishikawa avec qui elle eut le privilège de travailler. Cette base est surmontée d’une pièce tournée sur laquelle s’écoule un émail semblable à la lave en fusion
Ces pièces sont un témoignage de son attirance pour l’art céramique japonais pour lequel l’imperfection et l’inattendu sont source de beauté et pour l’art céramique contemporain occidental ouvert à toutes les propositions plastiques (déformations, coulures …).
Instagram: Catherine Bonte Navarrot
Tél: 06 89 89 04 36
Mail: atelierocside@gmail.com
Florence GAUDIN
Je me nomme Florence Gaudin et je suis Artiste et Peintre en Décor. Je suis passée par une école d’art, divers ateliers d’application et par une session de perfectionnement en peinture en décor auprès d’un meilleur ouvrier de France. En 2024 j’ai décidé d’exposer des travaux artistiques à la Galerie La Mosaïque et le choix des galeristes s’est porté sur des faux marbres et faux bois aperçus dans mon book. On peut classer ces travaux dans la catégorie des fausses matières.
Il me semble que mes fausses matières plaisent de par leur côté abstrait et en même temps très ancré dans la réalité. C’est d’ailleurs par goût personnel pour le côté brut, la matérialité des éléments, que je réalise des faux marbres et des faux bois. J’aime leur couleur, leur aspect, leur rythme. Car oui, de par leurs jeux de lignes et d’effets visuels il y a un rythme personnel dans chacun d’entre eux. Mais toutes ces réflexions découlent de ma vision personnelle. Libre à chaque visiteur(se) de trouver la sienne.
Bonne exposition à tous(tes) !
Corine SAVIGNAC
Corine, artiste peintre autodidacte
Coiffeuse de profession, sensible aux formes, aux couleurs, aux textures, j’ai commencé par dessiner jusqu’au jour ou j’ai eu besoin d’apporter des couleurs, plus de puissance, plus d’énergie et de matière. Je peins sur toile coton, je me suis dirigée vers l’acrylique et j’ai été en symbiose immédiatement, aimantée par cette matière qui me permet d’allier à cette consistance différentes textures, sable, collage, corde, bombe, aluminium…
Dans mes toiles vous voyagerez passant d’émotions en émotions, impossible pour moi d’être figée dans un style, c’est mon moi intérieur qui se pose sur mes toiles pour transmettre des voyages propres à chacun.
Sortir du figuratif pour créer l’émotion
Exposition Jgoun, Christian Saint-Sernin, Pascale Dalet Hyllaire du 9 au 29 janvier 2025

Jgoun
Enfant, je découvre le plaisir de peindre, de 12 à 18 ans, quelques reproductions de peintres connus : Courbet, Corot …, puis pendant 45 ans … plus rien, activité professionnelle sérieuse : maçonnerie, constructions, architecture !
A 60 ans, retour à la peinture toujours figurative, réaliste, pas à la mode ! Mais simplement des coups de cœur pour des lumières fugitives qui peuvent faire d’un paysage banal un tableau unique.
La lumière n’attend pas, il faut saisir l’instant, c’est la photo qui est la création de l’œuvre, après c’est un long travail d’artisan en atelier.
On trouve encore des amateurs de peinture figurative d’où quelque succès dans les expositions collectives régionales : entre-autres Prix des salons : Fronton, Castelmaurou, Soual, Sorèze, Cannes, et rappelé chaque année par la Société des Artistes Indépendants pour Le Salon au Grand Palais à Paris.
A retrouver dans l’annuaire internet des Artistes d’Occitanie.
Christian Saint-Sernin
Âgé de 70 ans, Christian Saint-Sernin est un artiste passionné dont le parcours créatif a débuté en 2005. Artiste dans l’âme, il a d’abord exploré le monde du dessin et de la peinture en autodidacte.
Cette passion innée l’a conduit à suivre des cours pour perfectionner sa technique au pastel, un medium qui lui permet d’exprimer toute la richesse de ses émotions.
L’artiste se distingue par son goût prononcé pour les portraits exotiques, capturant la beauté et la singularité de ses sujets avec une sensibilité unique.
En parallèle, Christian Saint-Sernin aime également représenter des paysages cherchant à immortaliser la splendeur de la nature à travers son regard artistique.
Parmi ses inspirations, le célèbre peintre Vermeer de Delft occupe une place particulière dans son cœur, Christian admire la manière dont il parvient à sublimer la lumière dans ses œuvres.
Depuis deux ans, Christian a opéré un tournant audacieux dans son style artistique, tant dans le graphisme que dans l’utilisation des couleurs. Il a commencé à représenter ses peintures à travers des polygones, cette approche géométrique et contemporaine reflète une volonté d’innovation et d’expérimentation tout en demeurant fidèle à son amour pour les portraits et les paysages.
Pascale Dalet Hyllaire
L’art m’a attirée très jeune, particulièrement la sculpture et ses merveilleuses œuvres classiques.
Après quelques essais de taille directe, je me suis tournée vers le travail de la terre, immédiatement séduite par son contact, sa texture, sa douceur.
Je me passionne alors pour la réalisation de modèles féminins mais, très rapidement, le thème de l’enfance s’impose à moi comme une évidence.
C’est ainsi que depuis quelques années, en parallèle de mon métier d’infirmière, je crée mes sculptures, passant du soin et de la réhabilitation du corps à sa sublimation par l’art, dans la pureté de l’enfance.