Le dessin et la peinture sont des passions que Fae poursuit et développe depuis l’enfance. Un outil fondamental pour donner forme à des idées, transmettre des messages, plonger dans la richesse de l’imagination.
Ses œuvres se sont créées au fil de voyages, de rencontres, de l’observation de la diversité humaine dans ses divers milieux. Ayant vécu comme nomade à la manière d’Antoine de Maximy, Fae s’invitait chez les locaux en échange de coup de main, ce qui lui a permis de voyager pendant près de 7 ans avec très peu de revenus. Elle s’est immergée au sein de différentes cultures, fonctionnements sociétaux et modes de vie. Partageant le quotidien de plusieurs générations de vies et observant les émotions qui peuvent nous traverser au jour le jour.

« Durant mon parcours autodidacte, la terre s’est révélée à moi comme étant la continuité la plus évidente de mon être. Une seconde peau que mon regard «happ-notique» peut analyser, penser, rêver… puis à mes mains de «délivrer» cet imaginaire, comme un enfantement.
S’il me faut trouver un fil conducteur dans mon parcours, au-delà de l’addiction à la matière malléable, au-delà de la forme hélicoïdale qui n’a jamais manqué de se rappeler à moi, c’est tout un monde corporel et personnel qui a surgi de mes mains au fil des années.
Partie d’une figuration relativement symbolique prenant ses racines dans une pensée onirique nourrie de l’art du langage des corps, je me suis acheminée vers une représentation d’êtres charnels que l’on croirait connaître et qui transmettent un message avec les outils les plus simples et les plus purs à mon sens : La Terre et la Nudité. »